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n'y point penser

n'y point penser emprunte à Pascal, au-delà des mots, son ironie distanciée, mais consciente de partager l’universalité humaine, une tendance à l’esquive, à la fuite loin de la connaissance du tragique d’une existence qu’on sait frappée de finitude, loin de la gravité et du sérieux de la vie en quête de sens.


Yves Boudier choisit le thème du déni pour introduire paradoxalement au souvenir de notre vulnérabilité, avec une âpre noirceur et, dans ce dépouillement, déposer les mots comme des pierres, dire avec une rude sobriété l’essentiel : l’évidence de la mort, sa béance simple, notre destin.


Préface de Martine Lemire

 

YVES BOUDIER né en 1951, vit à Paris. Son travail est marqué par un attachement à la poésie lyrique, objectiviste et formaliste, de Scève à Mallarmé, de Zukofsky à Collobert, ou Hocquard.
Professeur de Lettres, il fut également membre des comités de rédaction des revues Action Poétique (1978-2012) et Passage d’Encres (1996-2014), administrateur de la Biennale Internationale des Poètes (2006-2017) et président de la Maison des Écrivains et de la Littérature (2012-2015). Il est depuis 2015, président de l’association C/I/R/C/É Marché de la Poésie.
Yves Boudier publie notes critiques et poésie, collabore avec des musiciens et plasticiens, participe à des lectures et rencontres publiques.
Ses derniers livres parus sont : Vanités Carré misère (L’Act Mem, 2009), Consolatio (Argol, 2012), La seule raison poème (Le Temps des Cerises, 2015, Silentiaire (La Lettre volée, 2020).

 

 

LÉA GUERCHOUNOW, née en 1997, découvre la gravure aux Beaux-Arts de Versailles, le monotype et la profondeur de ses noirs, l’équilibre entre le plein et le vide, et enrichit son expérience et sa réflexion par le dessin et la peinture. De l’intimité du petit carnet crayonné à la prolifération, du sol au plafond, de ses installations immersives in situ (Filtres 1, 2018), elle renouvelle son interrogation sur le contexte de production, d’exposition et de diffusion de l’œuvre.
Confrontée aux lieux, la gravure acquiert une dimension architecturale nouvelle, le graveur devient plasticienne. Des rouleaux d’encre et de gouache déploient leur flux sémionaute de formes, dans une tentative de « maîtrise imaginaire du désordre », en un temps où l’image se trouve morcelée et propagée en données visuelles, dans sa fragmentation aléatoire et sa recomposition virtuelle.
Léa Guerchounow a travaillé en résidence à ArToll Kunstlabor à Bedburg-Hau, en Allemagne (Contexte(s), 2017) et exposé en Corée du Sud, à Pusan, Changwon, au Centre d’art de Jeongsu et à Séoul (2018), ainsi qu’à Paris avec le collectif Manifestampe (Contrastes, 2019). Elle participe à la Journée de l’estampe contemporaine, place Saint-Sulpice. Le musée Lambinet de Versailles présente une de ses œuvres.

 

 

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